mardi 5 mai 2015

Résultats provisoires des législatives de 2015


Les résultats attendus du scrutin du 26 Avril
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a donné vendredi 1er Mai 2015, ce qu’elle appelle les grandes tendances des élections législatives du 26 Avril, autrement dit les résultats provisoires qui doivent encore être confirmés par la Cour constitutionnelle. L’Alliance des forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) soutenue par le président Boni Yayi, arrive en première position.
La CENA a proclamé dans l’après-midi du vendredi 1er Mai, les grandes tendances issues du scrutin du dimanche 26 Avril 2015. Les résultats provisoires puis définitifs sont donnés par la Cour Constitutionnelle. Il faut retenir que le taux de partition au scrutin est de 65.92%, un taux qui aurait sans doute été supérieur si les Béninois inscrits sur la liste électorale avaient tous pu récupérer leurs cartes d’électeurs. Sur les 4.470.591 électeurs inscrits, 2.947.020 ont officiellement voté. Il faut également noter que la CENA n’a pas procédé au dépouillement des résultats de quatre arrondissements parce que le nombre de votants dans ces arrondissements dépassait le nombre d’inscrits, a souligné le président de la CENA, Emmanuel Tiando. Les grandes tendances se présentent comme suit : FCBE 32 sièges probables, UN 15, PRD 10, RB-RP 7, AND 4, SOLEIL 4, FDU 4, ECLAIREUR 3, ABT 2 et UB 2. Le total donne 83 sièges de l’Assemblée Nationale. La CENA n’a pas donné des détails sur l’attribution de ces ‘’probables sièges’’ par circonscription électorale. 

La Cour Constitutionnelle a également proclamé provisoirement les résultats  des élections législatives le dimanche 3 Mai dernier. On note de petites différences notamment pour le RESOATAO qui n’avait aucun siège lors de la proclamation des dits résultats de la CENA. Ainsi, le RESOATAO a obtenu 1 siège, Alliance ECLAIREUR 2, ABT 2, UB 2, SOLEIL 4, FDU 4, AND 5, RB-RP 7, PRD 10, UN 13, FCBE 33. 

Rédigé par : 
MIHARATA MAÏGA Aminatou Almansour
QUENUM Gabriella
SALANON Sonia

vendredi 1 mai 2015

Elections législatives de 2015 au Bénin



              Enfin les citoyens béninois vont aux urnes

Après plusieurs reports de la mise en place de la Liste Électorale Permanente Informatisée (LEPI), l’heure aux votes pour les élections législatives en vue de la prochaine présidentielle de 2016. Le dimanche 26 Avril dernier, les Béninois se sont rendus aux urnes afin d’élire les quatre-vingt-trois (83) députés de l’Assemblée nationale.

 La campagne électorale qui a débuté le 10 Avril dernier pour une durée de 15 jours, a d’abord été monopolisée par un débat qui déchire la classe politique béninoise depuis des mois, sur une possible modification de la Constitution. Quelques mois après la tentative de révision de la Constitution du président burkinabé Blaise Compaoré, qui avait finalement causé sa chute, après 27 ans au pouvoir, l'opposition béninoise accuse le président Boni Yayi de vouloir modifier la loi fondamentale pour briguer un troisième mandat.

Le déroulement  de la campagne
Les candidats des 20 partis et alliances de partis politiques ( ALLIANCE ABT, RDR, PARTI RESO ATAO, ALLIANCE « ECLAIREUR », MECCA, FCBE, PRD, UB, UDD-WOLOGUEDE, COALITION CAMELEON, UDC-NOUNAGNON, A.N.D, ALLIANCE P.E.U, ALLIANCE POUR UNE Nlle GOUVERNACE, UFEDD-BENIN NOUVEAU, ALLIANCE SOLEIL, ALLIANCE FDU, NOUVEL ESPOIR POUR LE BENIN, UN et ALLIANCE RB-RP) ont commencé par des rassemblements, des caravanes, des affichages de logo, du démarchage pour convaincre leurs électeurs à leur accorder un des 83 sièges de député en jeu. Mais cela s’est passé dans le strict respect de la réglementation du code électoral.
Pour les meetings, l'attribution des lieux publics se faisait sur demande adressée au maire ou au chef d'arrondissement ou au chef de village ou du quartier de ville au moins quatre heures à l'avance. Cependant, la loi interdit la tenue de réunions électorales sur les voies publiques ou encore entre 23 heures et 7 heures de même que la tenue de discours contraire à l'ordre public et aux bonnes mœurs (Article 57) . En ce qui concerne les affiches (Articles 50 et 51), il revient au maire de chaque commune en accord avec la CENA (Commission Electorale Nationale Autonome) d'indiquer les endroits exclusivement destinés à les recevoir. Dans chacun de ces emplacements, une surface égale est attribuée à chaque candidat ou liste de candidats. Par conséquent tout affichage est interdit en dehors de ces emplacements spéciaux de même qu'il est interdit à chaque candidat de procéder à un affichage dans l'emplacement attribué aux autres candidats.  



La distribution des cartes d’électeurs et la fin de la campagne
La distribution des cartes a eu lieu pendant une semaine. Le président a dû décréter fériée la journée du lundi 20 Avril 2015 pour permettre aux citoyens d’aller retirer lesdites cartes considérées par certains comme un éventail à cause de sa forme.
De nombreux Béninois se sont plaints cette même semaine de ne pas avoir pu récupérer leur carte d'électeur biométrique dans les centres de distribution et des organisations de la société civile ont dénoncé le retrait de plusieurs cartes par certains.
La campagne pour les élections législatives au Bénin, qui a duré 15 jours, a pris fin le vendredi 24 Avril à minuit. 4,4 millions d’électeurs sont allés voter dimanche 26 avril pour renouveler leurs 83 députés. Les électeurs  n'ont pas tous récupéré leur carte car la distribution n'a commencé qu'en fin de semaine dernière. Un seul thème a dominé cette campagne : la révision de la Constitution. Le président Boni Yayi la souhaite, il avait même déposé un projet de réforme de la loi fondamentale. L'opposition parle d'une révision opportuniste pour qu'il se maintienne au pouvoir alors que son second et dernier mandat prend fin en avril 2016.
Très présent au début de la campagne, le président Boni Yayi s'est déplacé dans tout le pays pour soutenir les candidats de son alliance, Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE). A un an de la fin de son second et dernier mandat, ces élections sont un test pour la mouvance présidentielle comme pour l'opposition.

Le jour du scrutin du 26 Avril
Les Béninois se sont rendus aux urnes dimanche pour les législatives en vue de la présidentielle de 2016. Au total, 4,4 millions d’électeurs sont inscrits et 83 sièges de députés sont à pourvoir.
Ce jour, beaucoup n’ont pas pu voter malgré le fait qu’ils aient leur carte d’électeurs parce qu’ils n’ont pas retrouvé leurs noms sur la liste électorale.  De plus d’autres estiment n’avoir pas pu voter à cause de la distance « Je n’ai pas voté car je suis à sèmè-podji et mon nom se retrouve à Akpakpa », affirme Lassissi cherifath, une institutrice. Par contre, pour d’autres, il faut sortir pour remplir son devoir de citoyenneté.
Le lendemain du scrutin, Candide Azannai, député à l’Assemblée Nationale,  a intercepté de nombreuses urnes scellées entrain d’être déversées dans une maison à Vodjè. Il a aussi retrouvé 7 urnes en provenance de Athiémé plus précisément de l'arrondissement de DEDEKPOE dans la maison ANAGONOUUTA Antoine sise au quartier Houeyiho à Cotonou cette nuit. Alertes, le commissariat central et le Chef d’arrondissement  du 11ème arrondissement auraient fait convoyer lesdites urnes à la CENA.
Pour l’instant, les Béninois sont dans l’attente des résultats provisoires qui devront probablement être proclamés dans les prochains jours !

Rédigé par:
 
MIHARATA MAÏGA Aminatou Almansour

QUENUM Gabriella 

SALANON Sonia

jeudi 5 février 2015

Mali: «Nous voulons une loi qui interdise l’excision»

mediaL’excision est une pratique coutumière et non islamique qui, contrairement à une idée répandue, n’est pas recommandée dans le Coran.unicef.fr
Le vendredi 6 février, c’est la journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales. Parmi ces mutilations, la plus répandue, notamment en Afrique, c’est l’excision, c’est-à-dire l’ablation du clitoris et, parfois, des petites lèvres. La plupart du temps, cette mutilation est réalisée sur les petites filles lorsqu’elles sont encore des bébés. Cette pratique qui relève de la mutilation peut avoir des conséquences dramatiques pour la santé des femmes excisées. Au Mali, 85 % des femmes sont excisées, jusqu’à 98 % dans certaines régions.
Aïssata Traoré a 18 ans. Lorsqu’elle était enfant, ses parents ne l’ont pas excisée. Il y a deux ans, c’est son petit ami qui exige qu’elle subisse l’excision, sans quoi il ne l’épousera pas.
« J’ai accepté. Nous sommes partis chez une vieille. On a fait ça. Cela me faisait énormément peur. Elle avait un couteau. Il y avait deux personnes qui tenaient mes mains, mes pieds. Ainsi, elle pouvait faire ça sans que je la dérange avec mes coups de poing. Après être excisée, j’ai eu des complications parce que le vagin était collé complètement. Je n’arrivais même pas à uriner », raconte Aïssata. Aujourd’hui, Aïssata a été opérée. Elle va bien et elle a un nouveau petit ami.
Au Mali, de nombreux acteurs sont mobilisés contre cette pratique. Il existe même un Programme national de lutte contre l’excision, avec lequel travaillent les ONG. Cependant, pour Siaka Traoré, président de l’association Sini Sanuman, ce n’est pas suffisant. « Nous voulons une loi spécifique contre la pratique de l’excision. Trop, c’est trop. L’Etat peut initier un projet de loi à partir du Programme national mais jusqu’à présent, cela n’a pas été fait. Je veux une loi qui interdise de façon rigoureuse la pratique de l’excision ; des sanctions contre des gens qui pratiquent et contre ceux qui vont même jusqu’à l’encourager », plaide-t-il.
L’excision est une pratique coutumière et non islamique qui, contrairement à une idée répandue, n’est pas recommandée dans le Coran.
Chronologie et chiffres clés

Burkina: le RSP renonce à demander la démission d’Isaac Zida

mediaLe président du Burkina Faso Michel Kafondo (D) et le Premier ministre Isaac Zida (G) le 2 décembre 2014 à Ouagadougou.REUTERS/Joe Penney
Au Burkina, le régiment de sécurité présidentielle (RSP) renonce à réclamer la démission du Premier ministre. Isaac Zida s'est pour sa part engagé à ne pas dissoudre ce corps d'élite. Un compromis qui pourrait clore la crise ouverte mercredi 4 février.
Après d’intenses négociations autour des points de revendication des soldats du régiment de sécurité présidentielle, les principaux chefs militaires sont en phase d’obtenir un accord entre le Premier ministre et ses compagnons d’armes.
Selon un haut gradé ayant participé aux échanges qui duré toute la nuit de mercredi et une partie de la journée de ce jeudi, les soldats n’exigent plus la démission du Premier ministre. Isaac Zida reste donc toujours le Premier ministre du gouvernement de la transition.
Les soldats maintiennent en revanche la revendication concernant le débarquement des autres militaires du gouvernement. Toutes les affections d’officiers du régiment de sécurité présidentielle dans d’autres corps de l’armée sont annulées. De nouvelles nominations sont attendues dans les prochaines heures. Le régiment de sécurité présidentielle aura donc de nouveaux patrons.
Sur l’avenir même de ce corps, un comité est mis en place et on attend sa composition. Il aura pour mission de définir le futur rôle, les missions et le fonctionnement de ce régiment. Une certitude : le régiment de sécurité présidentielle sera rebaptisé en fonction de ses nouvelles attributions.
Appel à manifester
Le corps d’élite burkinabè est critiqué par Amnesty International et plusieurs organisations de la société civile demandent la dissolution de ce corps d’élite. On lui reproche notamment d’avoir sévèrement réprimé les manifestations qui ont conduit à la chute du président Compaoré. Le Balai citoyen se dit satisfait du renoncement de la garde présidentielle, mais appelle à une manifestation à Ouagadougou samedi.
« Nous sommes satisfaits que le régiment de sécurité présidentielle abandonne cette revendication purement politique qui est de nature à compromettre la transition », a déclaré Me Guy Hervé Kam, porte-parole du Balai citoyen. Mais il prévient : « Nous restons quand même en éveil dans la mesure où ça fait déjà la deuxième fois depuis que le processus est engagé et nous disons que cette fois ça doit être la dernière. Il faut que le régiment comprenne qu'ils doivent rentrer dans le train de la démocratie. Nous disons que c’est une tentative de sabotage, c’était un coup d’Etat manqué, si on peut le dire ainsi. Cela doit s’arrêter. »
Le Balai citoyen demande à ces militaires de se consacrer désormais uniquement aux questions militaires et réclame la dissolution du régiment pour que ses soldats « continuent à servir le continent, mais ailleurs ».
 
 
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